Voir un ami pleurer
Interprète : Jacques Brel
1. | [DO2]Bien sûr il y a les guerres d'Ir[LAm2*1]lande [DO2]Et les peuplades sans mu[FA2*2]sique, [FA/MI] [REm7]Bien sûr tout ce manque de [SOL7]tendre Et il n'y a plus d'Amé[MI]rique. Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur Mais pas d'odeur vous monte au nez, Bien sûr on marche sur les fleurs, [SOL]Mais, mais voir un ami pleu[DO]rer. |
2. |
Bien sûr il y a nos défaites Et puis la mort qui est tout au bout, Le corps incline déjà la tête, Etonné d'être encore debout. Bien sûr les femmes infidèles Et les oiseaux assassinés, Bien sûr nos coeurs perdent leurs ailes Mais, mais voir un ami pleurer. |
3. |
Bien sûr ces villes épuisées Par ces enfants de cinquante ans, Notre impuissance à les aider Et nos amours qui ont mal aux dents. Bien sûr le temps qui va trop vite Ces métros remplis de noyés, La vérité qui nous évite Mais, mais voir un ami pleurer. |
4. |
Bien sûr nos miroirs sont intègres Ni le courage d'être juif, Ni l'élégance d'être nègre, On se croit mèche, on est que suif. Et tous ces hommes qui sont nos frères, Tellement qu'on est plus étonné Que par amour ils nous lacèrent Mais, mais voir un ami pleurer. |