Répondez-moi
Interprète : Francis Cabrel
1. |
Je [SOL]vis dans une maison sans balcon, sans toiture Où y'a [MIm7]même pas d'ab[SIm7]eilles sur les [MIm7]pots de confi[SIm7]ture, Y'a [RE]même pas d'ois[RE4]eaux, [RE]même pas la nature, C'est même pas une mais[DO]on. J'ai laissé en passant quelques mots sur le mur Du couloir qui descend au parking des voitures, Quelques mots pour les grands, même pas des injures Mais si quelqu'un les entend |
Ref. |
Répondez-[SOL]moi,[FA] répondez-[DO]moi, [DOm]Mon coeur a peur d'être emmu[SOL]ré [-]Entre vos tours de glace, [RE#]Condamné [RE]au bruit des cam[DO]ions qui passent, [DOm]Lui qui rêvait de champs d'é[SOL]toiles, [-]De colliers de jonquilles [RE#]Pour accroc[RE]her aux épau[DO]les des filles. [SOL] |
2. |
Mais le matin vous entraîne en courant vers vos habitudes Et le soir votre forêt d'antennes est branchée sur la solitude, Et que brille la lune pleine, que souffle le vent du sud, Vous, vous n'entendez pas. |
Et moi je vois passer vos chiens Superbes aux yeux de glace Portés sur des coussins Que les maîtres embrassent, Pour s'effleurer la main, Il faut des mots de passe, Et pour s'effleurer la main. |
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Ref. |
Répondez-moi, répondez-moi, Mon coeur a peur de s'enliser Dans aussi peu d'espace, Condamné au bruit des camions qui passent, Lui qui rêvait de champs d'étoiles, De colliers de jonquilles Pour accrocher aux épaules des filles. |
3. |
Mais la dernière des fées Cherche sa baguette magique, Mon ami le ruisseau Dort dans une bouteille en plastique, Les saisons sont arrêtées Au pied des arbres synthétiques, Il n'y a plus que moi. Et moi je vis dans ma maison Sans balcon, sans toiture, Où y'a même pas d'abeilles Sur les pots de confiture, Y'a même pas d'oiseaux, Même pas la nature, C'est même pas une maison. |