Les chemins de traverse

Interprète : Francis Cabrel

1. [SOL]Moi je marchais les yeux par [RE]terre,
Toi, t'avais toujours le nez en l'[DO]air
Et c'est comme [RE]ça qu'on s'est co[SOL]nnus[DO/MI].
[SOL]On avait chacun sa gui[RE]tare,
On était pas loin d'une g[DO]are,
Ca c'est le ha[RE]sard qui l'a vou[SOL]lu. [DO/MI]
[SOL]Et tu m'as dit [SIm]"Quand leurs ailes sont mortes,
Les papil[DO]lons vont où le vent les porte"
Et on a p[MIm]ris le pre[SIm]mier chemin venu. [RE]
Et quand la [DO]nuit est t[RE]ombée [MIm]sur la vo[LA]ie ferrée,
[SOL]On était bien loin de la [RE]ville,
On n'[DO]entendait que de[RE]s note[MIm]s et le bruit de no[LA]s bottes
[SOL]Sous la pleine lune[DO/MI] immob[SOL]ile. [DO/MI]
2. On a traversé les semaines
Comme de vraies fêtes foraines
Sans même penser au retour.
On s'est perdus dans les nuages
Comme les oiseaux de passage
A suivre les filles d'un jour
Et pour ne pas que les fous nous renversent,
On prenait les chemins de traverse
Même s'ils ne sont jamais les plus courts.
Et quand la nuit est tombée sur la voie ferrée,
On était bien loin de la ville,
On n'entendait que des notes et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile.
3. Et quelquefois je me souviens
De ceux qui nous ont lâché les chiens
Et jeté des pierres au visage.
Ils n'ont rien empêché quand même
Puisque le seul métier qu'on aime
C'est la bohème et le voyage.
Ref. Et quand la nuit va tomber sur la voie ferrée,
On sera bien loin de la ville,
On n'entendra que des notes et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile,
Sous la pleine lune immobile.

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