A Victor Jarra
Interprète : Chanson traditionelle
1. |
A [DO]la vue des fu[SOL7]sils poin[LAm]tés sur les mais[MI]ons, A [FA]celle des ég[DO]outs où [SOL7]crevaient ses chansons, Il s'[DO]est mis à c[SOL7]rier quand [LAm]passait le trou[MI]peau De [FA]ses frères pro[DO]mis à [SOL7]la main du bourr[DO]eau. |
Ref. |
Qui d[FA]onc était cet [DO]homme, é[FA]garé parmi n[DO]ous, Qu'on [FA]entendait chan[DO]ter lorsque rôdaient les l[SOL]oups. |
2. |
Il a pris sa guitare, quand ils l'ont vu passer Les soldats en furie sont venus l'arrêter, Au milieu de la ville, il y avait un stade, Au milieu de ce stade on a mis une table. |
3. |
Devant tous ses amis en prison sur le stade, On a tenu les mains du chanteur sur la table, Puis avec un hache, sans la moindre pitié, On a tranché les doigts de l'homme révolté. |
4. |
Maintenant chante encore a dit un officier, Et levant ses mains rouges, il s'est mis à chanter, Et la foule a repris le chant du supplicié Alors pour qu'il se taise les soldats ont tiré. |
5. |
Sur les routes sans fin, il parait qu'il chemine Pour chanter à jamais dans son pays en ruine, Ce grand oiseau tout blanc aux deux pattes coupées Et qui chante en saignant s'appelle liberté. |