La chanson du jongleur

Interprète : Maxime Le Forestier

1. [RE]Idées blanches, idées noires [SOL]comme des [SOLm]balles
Sortent des [RE]manches, des mémoires et s'en [SOL]vont au [SOLm]bal
Et se re[RE]gardent sans ar[LA]rêt rebon[SIm]dir
Sans jamais [SIm7]rien se dire
[MI]Qu'elles restent [MIm]dans leurs gestes [SIm]bien sépar[SIm7]ées
Dans le mé[MI]lange, dans l'éc[MIm]hange deviend[SIm]raient nos i[SIm7]dées
Des idées [MI]folles qui s'en[MIm]volent où l'on [SIm]ne peut al[SIm7]ler
A vo[MIm]ler plus haut que nous qui sait ce [RE]qu'elles vont trou[RE7]ver
[SOL]Des couleurs nouv[SOL7]elles et des [DO]mots incon[DOm]nus
Et des mu[SOL]siques irré[SOL7]elles à ja[DO]mais défen[DOm]dues
[SOL]Si vous voulez les attrap[SI7]er vous vous cas[MIm]serez la g[SOL7]ueule
Et rester[DO]ez là tout [LA]seul, comme dans les
2. Séries blanches, séries noires de nos amours
Quand le coeur flanche et veut y croire
Qu'on fait vite un détour
Qu'on sait très bien qu'on ne va pas en mourir
Mais on ne veut rien dire
C'est la danse des prudences, n'allons pas
Pour un "je t'aime" risquer même de faire un faux pas
Amour en panne si tu planes moi je reste en bas
A voler plus haut que nous qui sait ce que tu trouveras
Comme sur une île reconnaître quelqu'un
Dans les minutes immobiles qui n'auront pas de fin
Emmène-moi tant pis pour moi si je me casse la gueule
Je resterai là tout seul, devant les
3. Pierres blanches, pierres noires qui sont tombées
Des avalanches de l'histoire et que j'ai gardées
Comme les bons et les mauvais souvenirs
Mais ça ne veut rien dire
Coquillages de la plage bien alignés
Je vous regarde je vous garde sur la cheminée
Je vous ramasse et je vous passe dans l'autre main, et,
Je vous lance dans les airs et vous partirez en fumée
Que le vent vous porte où s'en vont pour finir
les idées noires, les amours mortes, les mauvais souvenirs
Et chaque fois je le sais bien vous tomberez dans mes mains
Je vous lancerai sans fin comme les
4. Balles blanches, balles noires du jongleur
Qui le dimanche dans les foires font notre bonheur
Et qu'on regarde sans arrêt rebondir
Sans jamais rien leur dire ...

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